Albert, Ursula & Heiko: Les liaisons dangereuses entre la présidente de la Commission européenne et le PDG de Pfizer

En mars 1999, le comité d’experts indépendants constitué à la suite d’un vote du Parlement européen, afin « d’examiner la façon dont la Commission décèle et traite les cas de fraude, de mauvaise gestion et de népotisme, en procédant notamment à un examen de fond des pratiques de la Commission en matière d’octroi de tous les contrats financiers » rendait son rapport[1]. Il pointait du doigt l’octroi par la Commissaire Édith Cresson d’un contrat de travail de complaisance au bénéfice de son ami médecin pour un montant total d’environ 5,5 millions de francs belges, soit 137 500 euros. Deux jours après, la Commission Santer au grand complet démissionnait.

Autres temps, autres mœurs : en avril 2021, le New York Times a révélé qu’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, négociait directement avec Albert Bourla, le PDG de Pfizer, au moyen d’appels téléphoniques et de textos[2]. Et, en effet, le mois suivant, la Commission annonçait la conclusion d’un mégacontrat avec l’alliance entre les sociétés allemande BioNTech et américaine Pfizer portant sur l’achat, entre fin 2021 et 2023, de 900 millions de doses du vaccin, avec une option pour 900 millions de doses supplémentaires. À ce jour, la Commission européenne a signé des contrats avec sept laboratoires ou groupes pharmaceutiques pour un total de 4,575 milliards de doses potentielles, soit dix doses par habitant, tous âges confondus [3]. Le contrat Pfizer/BioNTech de mai 2021 s’élève à 35 milliards d’euros. Comparé aux contrats de l’automne précédent, le prix de la dose a augmenté de 15,50 à 19,50 euros. Au regard du nombre faramineux de 1,8 milliard de doses commandées et des rabais et économies d’échelle qui devraient normalement en découler, un tel résultat surprend.

Tableau réalisé par le site « statista » à partir des résultats annuels publiés par Pfizer le 8 février 2022 [4]

Les chiffres donnent le tournis, et il est utile de comparer le montant du contrat négocié par la Commission européenne (35 milliards d’euros) avec l’explosion du chiffre d’affaires (81,3 milliards de dollars) et des bénéfices déclarés par Pfizer (22 milliards de dollars) pour l’exercice 2021. Comme l’illustre bien le tableau réalisé par le site « statista » à partir des résultats annuels publiés par Pfizer le 8 février 2022, ces résultats sont en augmentation spectaculaire par rapport aux années précédentes. De plus, 36 milliards de l’ensemble du chiffre d’affaires a été réalisé grâce aux traitements contre la covid. En résumé, c’est le contribuable européen qui finance l’essentiel des bénéfices des actionnaires et des dirigeants de Pfizer (ainsi que, dans une moindre mesure, de son partenaire « junior » BioNTech).

De tels bénéfices représentent sept fois le déficit du programme « Covax » lequel, piloté par le Gavi[5], est censé étendre la vaccination anti-covid à l’ensemble de la planète. Selon une enquête du quotidien britannique The Independent, si Pfizer a cédé ses doses au « prix coûtant » de 5,90 euros aux pays de l’Union africaine, leur prix de revient réel pourrait en fait ne pas dépasser les 90 centimes d’euros[6]. À supposer même que le prix de revient soit réellement de 5,90 euros, il semble difficile de justifier la marge de 13,60 euros par rapport au prix de vente de 19,50 euros. Cette marge bénéficiaire ahurissante de 230 % pour le seul mégacontrat de mai 2021 permet de réaliser un bénéfice net de 24,48 milliards d’euros sur le dos du contribuable européen.

Comme pour les contrats précédents, en dépit de multiples demandes, la Commission européenne s’est réfugiée derrière un prétendu « secret des affaires » pour refuser de publier ce contrat autrement que dans une version largement caviardée[7]. Même la Commission de contrôle budgétaire du Parlement européen n’a pas pu prendre connaissance de leur version originale, rendant ainsi impossible tout contrôle effectif. Ceci est une violation flagrante de l’esprit et de la lettre du devoir de contrôle du budget européen par le Parlement, la seule institution européenne directement élue et dont les députés sont censés représenter les citoyens.

Normalement, les négociations auraient dû être menées par une équipe dirigée par la Commissaire à la santé Stella Kyriakides. Intrigué par les méthodes peu orthodoxes révélées par le New York Times, un journaliste autrichien a interrogé la Commission sur le contenu des messages échangés entre la présidente von der Leyen et le PDG Bourla. Ce faisant, Alexander Fanta s’est appuyé sur un règlement européen de 2001 par lequel tout citoyen européen doit pouvoir accéder à l’information de la manière « la plus large possible ». Pourtant, en réponse à sa demande, seule une poignée de documents déjà publiés lui a été transmise. Fanta a alors saisi Emily O’Reilly, médiatrice de l’Union européenne, laquelle, après avoir mené son enquête interne, s’est prononcée sur ce cas en janvier 2022[8]. Rompant avec le ton habituellement feutré des communications officielles, l’ancienne journaliste irlandaise y critique de manière très vive la manière dont la demande d’accès aux textos de la présidente de la Commission européenne a été traitée. Elle estime qu’il s’agit là d’un cas de « mauvaise administration » et déclare : « Si tous les textos ne doivent pas être nécessairement enregistrés, ceux qui relèvent clairement de la législation de l’UE en matière de transparence et dont la pertinence est incontestable devraient l’être. Il n’est pas envisageable d’affirmer le contraire (…). C’est le contenu du document qui importe et non le support ou la forme. Si les textos concernent des politiques et des décisions de l’UE, ils doivent être traités comme des documents de l’UE. » La médiatrice a prié la Commission de lui fournir une réponse détaillée d’ici le 26 avril 2022.

Nul doute que, soucieuse de respecter les formes, la Commission apporte une réponse officielle à la date impartie. Toutefois, la médiatrice ne peut émettre que des recommandations et n’exerce aucun pouvoir direct. Or, à défaut d’une pression politique, médiatique ou citoyenne soutenue, il y a fort à parier que la Commission campera sur sa ligne générale de considérer les textos comme des « documents éphémères » (sic) lesquels ne contiendraient pas, « par principe (re-sic), d’information importante concernant une matière relative aux politiques, activités et décisions de la Commission[9] ».

Au-delà de cette obstruction de principe, il apparaît nécessaire de se pencher sur le cas de la présidente von der Leyen. Comme ses prédécesseurs, celle-ci entretient des relations de grande proximité avec le milieu des affaires. Outre le cas emblématique de Jacques Santer et Jean-Claude Juncker, anciens premiers ministres du paradis fiscal luxembourgeois, célèbre pour ses rescrits fiscaux en faveur des multinationales[10], on se souviendra que Romano Prodi fit partie du comité directeur du groupe Bilderberg et que José Manuel Barroso fut embauché par la banque d’affaires américaine Goldman Sachs peu après ses dix ans à la tête de l’exécutif européen. Notons encore que le même Barroso a été nommé en septembre 2020 président du Conseil d’administration de Gavi, lequel rassemble dans une « Alliance du Vaccin » des partenaires tels que l’OMS, la Banque mondiale, la Fondation Bill & Melinda Gates et les principales multinationales pharmaceutiques.

Les liens étroits entre Ursula von der Leyen et des groupes d’intérêts privés ont éclaté au grand jour lorsqu’elle était ministre de la Défense dans le gouvernement d’Angela Merkel. Ayant nommé au poste de secrétaire d’État en charge de l’armement Katrin Suder, l’ancienne dirigeante de la filiale allemande du cabinet McKinsey, elle avait recouru sans appel d’offres aux services de cabinets de consultants, dont McKinsey, pour un total de 200 millions d’euros en trois ans. Alerté par la Cour des comptes, le Bundestag avait constitué une commission d’enquête parlementaire, laquelle avait obtenu la saisie des deux téléphones portables professionnels de la ministre. Hélas, leurs mémoires avaient été « malencontreusement » effacées. Ursula von der Leyen avait tenté de rassurer les députés de la commission en leur affirmant qu’ils ne comportaient « aucun message important » (sic). Bref, le caractère « éphémère » de ses textos semble établi de longue date !

La presse allemande a relevé le fait que David von der Leyen, l’un des fils de la présidente de la Commission, a travaillé pour McKinsey entre 2015 et 2019, c’est-à-dire à l’époque où sa mère était ministre de la Défense et avait engagé Katrin Suder comme secrétaire d’État. Avec un chiffre d’affaires de plus de 10 milliards de dollars – selon l’estimation de Forbes – présent dans 65 pays, le rôle de poids lourd de ce cabinet, qui vend ou « offre » ses conseils tant au secteur privé qu’au secteur public, s’est avéré déterminant dans la gestion de la pandémie de covid. C’est ainsi qu’en Belgique, comme en France et dans nombre de pays occidentaux, les ministères de la Santé ont recouru à ses services pour contribuer à définir et mettre en œuvre leurs stratégies vaccinales. Pour reprendre le titre d’un ouvrage récent consacré à ce sujet[11], on peut à cet égard parler d’une véritable « infiltration » des administrations publiques. Rendues publiques le 17 mars 2022, les conclusions des travaux de la commission d’enquête du Sénat français sur l’influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques sont cinglantes : elles dénoncent sans ambages un « phénomène tentaculaire et opaque » s’étendant à « des pans entiers des politiques publiques », et influençant, de manière toujours aussi opaque, des décisions qui sont du ressort du politique[12]. On notera aussi que plusieurs dirigeants de McKinsey France ont conseillé, à titre gracieux, le candidat Emmanuel Macron pour « pousser » sa campagne électorale présidentielle de 2017[13].

LA FIRME

Un tel phénomène ne concerne pas seulement les administrations nationales, mais s’observe aussi au niveau européen. Dès mars 2020, McKinsey avait écrit à la Commissaire Kyriakides pour lui proposer « d’envoyer une équipe bénévole sur la réponse à la crise au sein de la structure pertinente des institutions de l’Union européenne ». Tout en continuant à conseiller ses clients de Big Pharma, McKinsey pourrait ainsi accéder au cœur du processus de coordination des politiques européennes, le tout dans une grande opacité, puisque le fait d’offrir ses services à titre gracieux lui permettait d’éviter tout appel d’offres public. Et, de fait, la Commission a refusé de communiquer la plupart des documents relatifs aux activités ‘pro bono’ de McKinsey[14].

La « générosité » de McKinsey à l’égard de la Commission européenne est piquante lorsque l’on sait que le même cabinet s’est illustré en incitant plusieurs groupes pharmaceutiques à « pousser » leurs médicaments antidouleurs, notamment en augmentant le dosage de ces produits opioïdes, ce qui a contribué à créer une accoutumance dramatique pour des millions d’Américains. Pour obtenir l’abandon des poursuites judiciaires, McKinsey s’est vu contraint, en février 2021, de verser 5 % de son chiffre d’affaires, soit plus de 570 millions de dollars, en guise de réparation pour les vies détruites. Par ailleurs, en novembre 2021, une filiale de McKinsey a payé une amende de 18 millions de dollars à l’autorité américaine de contrôle des marchés financiers dans le cadre d’une affaire de délit d’initié.

Surnommé « la Firme » par ses propres dirigeants et employés, le cabinet McKinsey mène une politique de réseautage et d’influence qui n’est pas sans rappeler certaines pratiques mafieuses une analogie qui ne saurait être jugée diffamatoire compte tenu des révélations de certaines de ses pratiques par la justice américaine. Tout à la fois cabinet de conseil et fonds d’investissement, au confluent des mondes de la politique, de l’administration et des affaires, la ‘Firme’ est très efficace dans sa capacité à animer des réseaux et à nouer des intérêts croisés, tant à l’échelle nationale qu’européenne et internationale. Parmi ses techniques d’influence, le cas de David von der Leyen n’est pas unique, car McKinsey ne rechigne pas à embaucher d’autres rejetons de dirigeants politiques. Ainsi de Victor Fabius, fils de l’ancien premier ministre français et actuel président du Conseil constitutionnel. On se souviendra que celui-ci avait avalisé, à la grande surprise et à la non moins grande fureur des défenseurs des libertés publiques, la majeure partie des dispositifs du « pass vaccinal » imposé par Macron. En bref, McKinsey joue dans la plupart des pays occidentaux un rôle clé dans de multiples dossiers commerciaux, dont la campagne vaccinale anti-covid.

Dans la famille von der Leyen, outre le fils David « McKinsey », il faut compter avec le mari Heiko « Orgenesis ». Selon une enquête approfondie menée par le journaliste roumain Adrian Onciu[15], le Dr. Heiko von der Leyen, époux de la présidente de la Commission européenne, qui dirigeait jusqu’alors une clinique à Hanovre a été recruté en décembre 2020 comme « Medical Director » de la société pharmaceutique Orgenesis dont le siège est situé dans l’État de New York, tout comme celui de Pfizer. Selon Adrian Onciu, en traversant l’Atlantique depuis Hanovre jusqu’à New York, son salaire annuel aurait grimpé de quelque 300 000 euros à plus d’un million de dollars, selon le barème américain habituel pour ce genre de postes. Onciu estime qu’il convient sans doute d’y ajouter d’éventuelles « primes de performance » ou autres bonus redistribués aux cadres dirigeants lorsque les affaires sont bonnes. Or, en cette période de pandémie, les affaires battent leur plein. Orgenesis est une société de biotechnologie qui développe des thérapies cellulaires et géniques utilisant la technologie de l’ARN messager. En mai 2020, la société annonce le lancement de sa nouvelle plate-forme vaccinale ciblant le virus de la covid[16]. Lorsque le Dr. von der Leyen rejoint le conseil d’administration de la société Orgenesis, la Commission européenne vient de conclure, entre août et novembre 2020, une batterie de contrats avec des compagnies pharmaceutiques, dont deux avec Pfizer/BioNTech[17]. Or, Orgenesis entretient des relations étroites avec Pfizer, tant pour les thérapies génétiques fondées sur l’ARN messager que par les participations croisées de leurs actionnariats respectifs, au premier rang desquels figure le fonds d’investissement Vanguard, ce dernier contrôle aussi, depuis mars 2021, BlackRock, un autre fonds d’investissement géant, dont plusieurs enquêtes ont démontré le travail d’influence systémique, non seulement auprès des investisseurs que des dirigeants et des actionnaires du secteur privé, mais aussi des décideurs politiques[18]. Accélérés lors de la pandémie, ces intérêts croisés s’inscrivent sur un fond d’affairisme et de collusions d’intérêts épinglés à maintes reprises par la justice américaine. Au fil des ans, 40 cas d’inconduite ont été portés devant les tribunaux contre Pfizer, qui a acquitté un total de 6,171 milliards de dollars d’amendes, avec 6 cas toujours en cours d’examen 19. Anecdote révélatrice des collusions entre le monde politique et Pfizer, l’ancien ministre français Jérôme Cahuzac a déclaré lors de son procès que le compte illégal qu’il avait ouvert en Suisse avait été alimenté par des fonds versés par cette compagnie pharmaceutique.

Avec un tel passif, il est indispensable, non seulement de publier tous les textos et échanges entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Albert Bourla, mais aussi de dévoiler le montant total des émoluments, bonus et avantages divers perçus par son mari Heiko depuis son recrutement par la société Orgenesis. En 1999, la Commission Santer avait dû démissionner en raison d’un contrat de travail de complaisance.

Souvenons-nous que, dans l’architecture institutionnelle européenne, la Commission est censée être, non pas le porteur d’eau de groupes d’influence et d’intérêts privés, mais bien la gardienne des Traités, garante de l’État de droit et de l’intérêt général des citoyens européens. À ce titre, elle doit faire preuve d’une probité exemplaire. De ce fait, est-il pensable que la présidente von der Leyen et la Commission européenne dans son ensemble puisse éviter de rendre des comptes exhaustifs sur des contrats portant sur des dizaines de milliards d’argent public passés avec une multinationale à la réputation commerciale sulfureuse ? Comme nous le rappelle Michel Audiard, « la justice, c’est comme la Sainte Vierge. Si elle n’apparaît pas de temps en temps, forcément, le doute s’installe ».

S.Kimo

La rédaction Expressis-Verbis remercie Alexandre Penasse de nous avoir permis de publier cet article important paru dans son Journal bimestriel KAIROS, un journal “antiproductiviste pour une société décente.” Si vous avez apprécié cet article paru dans l’édition Numéro 54 de ce journal, pensez à l’importance de soutenir le journalisme critique libre, sans conflits d’intérêts en vous abonnant à son journal.

Comme d’habitude, nous remercions les auteurs initiaux pour la mise à disposition de leurs articles, en les traduisant. La version française est donc traduite vers l’allemand et l’anglais par Expressis-Verbis.

Le comité de rédaction d’Expressis-Verbis

Sources

[1] : https://www.europarl.europa.eu/experts/report1_fr.htm

[2] : https://www.nytimes.com/2021/04/28/world/europe/european-union-pfizer-von-der-leyen-coronavirus-vaccine.html

[3] : https://www.touteleurope.eu/societe/vaccins-contre-le-covid-19-comment-l-ue-et-les-laboratoires-negocient-ils/ – Pour mémoire, l’Union européenne compte 447 millions d’habitants

[4]: https://www.statista.com/chart/25434/pfizer-annual-revenue/

[5] : Alliance pour le vaccin – cf. infra

[6] : https://www.independent.co.uk/news/health/pfizer-vaccine-sales-cost-covax-doses-b2009234.html

[7] : Suite aux nombreuses demandes de parlementaires européens et d’ONG,la Commission européenne s’est résolue à publier les versions largement caviardées de tous ces contrats : https://ec.europa.eu/info/live-work-travel-eu/coronavirus-response/public-health/eu-vaccines-strategy_fr

[8] : La Médiatrice critique la manière dont la demande d’accès aux textos de la présidente de la Commission européenne a été traitée | Communiqué de presse | Médiateur européen (europa.eu)

[9]: Citation extraite d’un article consacré par Médiapart à cette affaire :
https://www.mediapart.fr/journal/international/020222/malgre-les-pressions-la-presidente-de-la-commission-toujours-aussi-opaque-sur-ses-negociations-avec

[10] : https://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2021/07/01/luxletters-la-nouvelle-astuce-pour-contourner-la-transparence-fiscale-au-luxembourg_6086592_4862750.html

[11] : Les Infiltrés – Comment les cabinets de conseil ont pris le contrôle de l’État, Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, Allary Editions.

[12] : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/un-phenomene-tentaculaire-opaque-le-rapport-au-vitriol-du-senat-sur-le-recours

[13] : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-on-vous-resume-la-polemique-autour-de-mckinsey-le-cabinet-qui-conseille-le-gouvernement-sur-la-strategie-vaccinale_4291131.html

[14] : Voir à cet égard l’article très détaillé de Charles-Maxence Layet intitulé « Profits outranciers, manigances et délits d’initiés : l’emprise mondiale du cabinet McKinsey », paru dans le n°138, janvier-février 2022, du magazine Nexus

[15] : Traduite et publiée sur le site agoravox :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ursula-von-der-liar-et-ses-237592

[16] : https://www.manufacturingchemist.com/news/articlepage/Orgenesis_launches_cell-based_vaccine_platform_targeting_SARS-CoV-2/165088

[17] : https://www.globenewswire.com/en/news-release/2020/05/13/2032931/24226/en/Orgenesis-Announces-Cell-Based-Vaccine-Platform-Targeting-Covid-19-and-other-Existing-and-Emerging-Viral-Diseases.html

[18] : Cf. « Larry et moi – Comment BlackRock nous aime, nous surveille et nous détruit », Denis Robert octobre 2020

[19] : Voir par exemple : https://www.france24.com/fr/20090903-le-laboratoire-pfizer-ecope-dune-amende-23%C2%A0milliards-dollars- ou encore : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pfizer