Remarque à notre sujet

Ces dernières semaines se sont multipliées les spéculations autour d’Expressis-Verbis et des intentions que nous défendons en qualité d’association d’utilité publique.

Manifestement, nous n’avons pas formulé de manière suffisamment compréhensible et transparente l’objet social que nous avons présenté en détail sur notre page « Qui sommes-nous ?« . Si notre présentation laisse effectivement trop de place à l’interprétation, nous comblerons volontiers ce manque dans les lignes qui suivent.

Nous ne le faisons pas pour nous justifier auprès de nos détracteurs qui, en règle générale, n’ont même pas la décence de prendre connaissance du contenu que nous publions. Nous le faisons pour nos lecteurs et nos abonnés.

Notamment, les demandes se multiplient pour savoir si nous ne sommes pas secrètement l’organisateur de la Marche Blanche Silencieuse. Nous avons, effectivement, évoqué à plusieurs reprises (ici et ) cet événement unique et émouvant dans l’histoire du Luxembourg, et il se peut très bien que nous continuions à le faire.

Cette Marche nous semble aussi passionnante dans sa régularité, dans son ampleur, et dans la panique morale qu’elle génère dans la presse, que difficilement transparente dans la diversité des motivations de ses participants. Il faudra peut-être encore beaucoup de temps et de travail pour comprendre précisément cette insurrection pacifique, à laquelle la presse n’a généralement opposé jusqu’ici que des préjugés hostiles et un mépris agressif.

Dans ce contexte, il convient en tout cas de se demander ce qu’il y aurait de si grave à être organisateur ou participant d’un mouvement qui réunit pacifiquement tant de personnes autour de revendications démocratiques ?

Depuis quand est-il devenu politiquement inacceptable d’exprimer publiquement ses inquiétudes et ses craintes ? Bien entendu, les compositions de telles foules ne sont jamais homogènes, comme nous le savons de toutes les grandes manifestations et événements. Peut-on blâmer les vrais supporters de football ou leurs organisateurs pour le fait que, lors de certains grands matchs, des hooligans qui, comme nous le savons tous, ne se préoccupent pas du jeu, se mêlent à eux ? Pas du tout !

Par ailleurs, on tente de plus en plus souvent de nous présenter comme des opposants de principe aux vaccins, des négationnistes des virus, des théoriciens du complot et même, pour nos opposants les plus zélés et les plus imaginatifs, comme des antisémites et des extrémistes de droite. Comment pourrions-nous sérieusement réagir à de telles absurdités, si ce n’est en poursuivant notre travail d’éducation, de discussion et d’information ?

Il est compréhensible que nous ne puissions prendre position que sur les contenus que nous publions et défendons effectivement. Nous laissons donc volontiers les fantaisies démesurées de certains opposants et malheureusement aussi de journalistes à leurs auteurs. Pour l’instant, la charge de la preuve incombe également aux chasses aux sorcières.

De plus en plus souvent, il semble parfois qu’il n’y ait presque plus de limites à ces fantasmes qui nous attribuent les pires dérapages et nous mettent volontiers dans le même sac que les personnages les plus sombres.

Nous avons déjà écrit sur les tentatives désespérées d’éviter les discours et les arguments de la manière la plus simple et la plus paresseuse qui soit, en utilisant des mots de signalisation vides de sens comme un terme utilisé dans le monde germanophone „Schwurbler« . Malheureusement, il semble que nous devrons nous habituer jusqu’à nouvel ordre à une telle moralisation simpliste et à un tel mépris.

Il semble convenu que toute analyse critique dépassant les questions de détail mesquines et s’attachant aux principes de l’État de droit démocratique, à la signification sociale et psychologique des politiques de santé actuelles, ou aux jeux de chiffres souvent surprenants des communications officielles, disqualifie d’office ses représentants comme « conspirationnistes », « négationnistes du virus » ou « anti-vaccins ».

C’est pourquoi nous avons décidé de publier également notre charte interne. Il s’agit d’un ensemble de règles que tous nos membres doivent lire, connaître et signer avant de poser leur candidature pour devenir des collaborateurs actifs d’Expressis-Verbis. La charte a été mise en lien aujourd’hui sur la page « Je veux aider!« .

Nous espérons que cela permettra de dissiper les doutes éventuellement restants.

Le conseil d’administration d’Expressis-Verbis